Le temps de l'actu

Faut-il craindre la montée du masculinisme en France et ailleurs ? Ce mouvement, voire cette idéologie, prône des idées très conservatrices : les hommes ne seraient plus des hommes, la masculinité serait attaquée, opprimée, victime du féminisme et de ses avancées. En somme, le féminisme conduirait au péril de nos sociétés… Absurde ?

Pas pour tout le monde ! En effet, ces dernières années on observe que la tendance masculiniste gagne du terrain. Stages de masculinité, mouvances incels, contenus masculinistes très partagés, notamment par les jeunes hommes, sur les réseaux sociaux. Et à la fin, une radicalité qui progresse : apologie de la violence, du viol, voire d'attentats !

Mais au fait de quoi parle-t-on précisément ? Comment expliquer la recrudescence de ce mouvement ? Et comment s’en protéger ?

 *** Crédits ***

Archives : INA - Musique : Universal Production Music France - Photo : (c) Daniel Mihailescu / AFP, 2023.

INA - Théophile Cossa : journaliste ; Séverine Duchamp : documentaliste ; Faustin Merly : enregistrement ; Laurent Cazot : ingénieur du son ;Loris Carron : montage vidéo ; Édouard Garzaro : chargé de production ; Héloïse Saillant : assistante de production ; Aline Bollaert : programmation - Ugo Bouveron : graphiste ; Lætitia Fourmond : cheffe de projet ; Anouk Valverde : assistante cheffe de projet ; Emmanuelle Fellous : conseillère éditoriale pour le format ; Emmanuel Goubert : direction éditoriale.

Université Panthéon-Assas - Fabrice d'Almeida : direction éditoriale ; Emmanuelle Bednarek : direction de la communication. Musique(s) : Universal Production Music France.

Un podcast INA / Assas-Université.

Faut-il craindre la montée du masculinisme en France et ailleurs ? Ce mouvement, voire cette idéologie, prône des idées très conservatrices : les hommes ne seraient plus des hommes, la masculinité serait attaquée, opprimée, victime du féminisme et de ses avancées. En somme, le féminisme conduirait au péril de nos sociétés… Absurde ?

Pas pour tout le monde ! En effet, ces dernières années on observe que la tendance masculiniste gagne du terrain. Stages de masculinité, mouvances incels, contenus masculinistes très partagés, notamment par les jeunes hommes, sur les réseaux sociaux. Et à la fin, une radicalité qui progresse : apologie de la violence, du viol, voire d'attentats !

Mais au fait de quoi parle-t-on précisément ? Comment expliquer la recrudescence de ce mouvement ? Et comment s’en protéger ?

Théophile Cossa reçoit Marion Jacquet-Vaillant, maitre de conférence en Sciences politiques à l’Université Panthéon-Assas et Vincent Cocquebert, journaliste et essayiste, auteur de « La Guerre de sexcession », afin de décrypter ce phénomène.

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Archives : INA - Musique : Universal Production Music France - Photo : (c) Daniel Mihailescu / AFP, 2023.

INA - Théophile Cossa : journaliste ; Séverine Duchamp : documentaliste ; Faustin Merly : enregistrement ; Laurent Cazot : ingénieur du son ;Loris Carron : montage vidéo ; Édouard Garzaro : chargé de production ; Héloïse Saillant : assistante de production ; Aline Bollaert : programmation - Ugo Bouveron : graphiste ; Lætitia Fourmond : cheffe de projet ; Anouk Valverde : assistante cheffe de projet ; Emmanuelle Fellous : conseillère éditoriale pour le format ; Emmanuel Goubert : direction éditoriale.

Université Panthéon-Assas - Fabrice d'Almeida : direction éditoriale ; Emmanuelle Bednarek : direction de la communication. Musique(s) : Universal Production Music France.

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Consacre-t-on trop d’argent au budget de la défense en France ?

Le pays est actuellement dans une situation alarmante : la dette publique est abyssale, les finances sont dans le rouge, 40 milliards d’euros d’économies reste à trouver pour le gouvernement… et pourtant, le budget de la Défense va augmenter significativement. De 50 milliards d’euros en 2025, il devrait passer à 57 milliards en 2026, une hausse qui devrait se poursuivre jusqu’en 2030 voire 2035. La raison : le contexte géopolitique instable et une Russie de plus en plus hostile.

Pour mieux comprendre la politique budgétaire de la France en matière de Défense, un retour en images qui débute dans les années 80...

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INA - Théophile Cossa : journaliste ; Séverine Duchamp : documentaliste ; Faustin Merly : enregistrement ; Laurent Cazot : ingénieur du son ;Loris Carron : montage vidéo ; Édouard Garzaro : chargé de production ; Héloïse Saillant : assistante de production ; Aline Bollaert : programmation - Ugo Bouveron : graphiste ; Lætitia Fourmond : cheffe de projet ; Anouk Valverde : assistante cheffe de projet ; Emmanuelle Fellous : conseillère éditoriale pour le format ; Emmanuel Goubert : direction éditoriale.

Université Panthéon-Assas - Fabrice d'Almeida : direction éditoriale ; Emmanuelle Bednarek : direction de la communication. Musique(s) : Universal Production Music France.

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Consacre-t-on trop d’argent au budget de la défense en France ? Le pays est actuellement dans une situation alarmante : la dette publique est abyssale, les finances sont dans le rouge, 40 milliards d’euros d’économies reste à trouver pour le gouvernement… et pourtant, le budget de la défense va augmenter significativement. De 50 milliards d’euros en 2025, il devrait passer à 57 milliards en 2026, une hausse qui devrait se poursuivre jusqu’en 2030 voire 2035. La raison : le contexte géopolitique instable et une Russie de plus en plus hostile.

Alors que nos services publics sont en tension et que l’équation du budget de l’Etat semble insoluble, plusieurs questions se posent : est-ce qu’on en fait pas trop avec la défense ? A-t-on vraiment besoin d’autant pour se protéger ? N’y a-t-il pas d’autres priorités ?

Maitre de conférence en Droit public à l’Université Panthéon-Assas, co-directeur de l'Institut supérieur de l'armement et de la défense, directeur adjoint du Centre Thucydid, Laurent Trigeaud est au micro de Théophile Cossa pour tenter d'y répondre.

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Qui est et que veut, Vincent Bolloré ?

Le nom du milliardaire breton est depuis quelques années omniprésent dans les médias français, cela n'a pas dû vous échapper.

Vincent Bolloré fait beaucoup parler de lui, et il faut le dire, pas toujours en bien ! Dans la presse, à la télévision, les enquêtes sur le capitaine d’industrie se multiplient, notamment depuis que son groupe Bolloré développe à vitesse grand V son empire médiatique : CNews, Canal +, le JDD, Europe 1, le groupe Hachette… Autant de médias accusés de favoriser et de diffuser l’hypothétique projet idéologique de Vincent Bolloré, classé à l’extrême droite de la pensée politique.

Qu’en est-il vraiment ? Vincent Bolloré porte-t-il, au-delà de ses activités économiques, un projet politique ? Quels sont ses objectifs, pour son groupe, et au-delà ?

Théophile Cossa décrypte le sujet avec Raphaëlle Bacqué grand reporter au journal Le Monde et Rémy Rieffel, sociologue des médias, professeur à l’Université Panthéon-Assas.

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Qui est et que veut, Vincent Bolloré ? Le nom du milliardaire breton est depuis quelques années omniprésent dans les médias français, cela n'a pas dû vous échapper.

Vincent Bolloré fait beaucoup parler de lui, et il faut le dire, pas toujours en bien ! Dans la presse, à la télévision, les enquêtes sur le capitaine d’industrie se multiplient, notamment depuis que son groupe Bolloré développe à vitesse grand V son empire médiatique : CNews, Canal +, le JDD, Europe 1, le groupe Hachette… Autant de médias accusés de favoriser et de diffuser l’hypothétique projet idéologique de Vincent Bolloré, classé à l’extrême droite de la pensée politique.

Qu’en est-il vraiment ? Vincent Bolloré porte-t-il, au-delà de ses activités économiques, un projet politique ? Quels sont ses objectifs, pour son groupe, et au-delà ?

Théophile Cossa décrypte le sujet avec Raphaëlle Bacqué grand reporter au journal Le Monde et Rémy Rieffel, sociologue des médias, professeur à l’Université Panthéon-Assas.

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INA - Théophile Cossa : journaliste ; Séverine Duchamp : documentaliste ; Faustin Merly : enregistrement ; Laurent Cazot : ingénieur du son ;Loris Carron : montage vidéo ; Édouard Garzaro : chargé de production ; Héloïse Saillant : assistante de production ; Aline Bollaert : programmation - Ugo Bouveron : graphiste ; Lætitia Fourmond : cheffe de projet ; Anouk Valverde : assistante cheffe de projet ; Emmanuelle Fellous : conseillère éditoriale pour le format ; Emmanuel Goubert : direction éditoriale.

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C'était il y a 10 ans, le soir du 13 novembre 2015, la France était frappée en plein cœur par une terrible vague d’attentats menés par trois commandos islamistes.

Une nuit d’horreur qui allait causer la mort de 131 victimes et faire plusieurs centaines de blessés.

Une nuit d’horreur qu’aucun français n’a oubliée… Le Bataclan, le Carillon, le Petit Cambodge : ces noms désormais tristement célèbres, théâtres ce soir-là, comme d’autres lieux à Paris et en Ile-de-France, de la barbarie hantent encore notre mémoire collective.

A l’occasion des dix ans de ce drame, Le Temps de l’actu vous propose un épisode exceptionnel cette semaine, en public à l’Université Panthéon-Assas, avec François Molins, ancien Procureur de la République : procureur général près la Cour de cassation, auparavant procureur de Paris de 2012 à 2018, ayant alors la responsabilité de la lutte antiterroriste sur l’ensemble du territoire français… Au plus près du drame le soir du 13, dans les rues du 11ème arrondissement à Paris, au Bataclan aux côtés des forces de police, François Molins a été le visage et la voix qui a informé les Français tout au long de l’enquête.

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INA - Théophile Cossa : journaliste ; Séverine Duchamp : documentaliste ; Guillaume Solignat : ingénieur du son ; Faustin Merly : enregistrement ; Édouard Garzaro : chargé de production ; Héloïse Saillant : assistante de production ; Aline Bollaert : programmation - Ugo Bouveron : graphiste ; Lætitia Fourmond : cheffe de projet ; Anouk Valverde : assistante cheffe de projet ; Emmanuelle Fellous : conseillère éditoriale pour le format ; Emmanuel Goubert : direction éditoriale.

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Musique(s) : Universal Production Music France.

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Comment éduquer les enfants et les adolescents à la sexualité ? La question reste encore tabou en France, notamment lorsqu’il s’agit de confier ce rôle à l’école…

Pourtant, les cours d’éducation sexuelle sont normalement obligatoires du primaire au lycée depuis 2001 ! Seulement voilà, ce n’est pas appliqué.

Pour y pallier, un nouveau programme d’éducation sexuelle, voulu par le gouvernement, est donc en vigueur depuis la rentrée et ça ne plait pas à tout le monde.

Mais au fait, que contient ce nouveau programme ? Est-il bien appliqué ? Comment et pourquoi éduquer les enfants à la sexualité ?

Maëlle Challan-Belval, présidente de l'organisme Comitys spécialisé en éducation affective et sexuelle, et Gurvan Le Guellec, journaliste éducation au Nouvel Obs, répondent à ces questions au micro de Théophile Cossa.

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La Russie est-elle en train de faire la guerre à la France et l’Europe ? La question se pose sérieusement lorsque l’on constate le nombre impressionnant d’opérations d’ingérences téléguidées par Moscou sur le sol européen. Campagnes de désinformation, incursions dans des élections, manœuvres de déstabilisation comme celles subies à Paris et en Ile-de-France récemment : le mémorial de la Shoah taggué ou des têtes de cochons déposées devant des mosquées. Sans oublier les opérations de sabotages en mer, les survols d’aéroports par des drones… Mais comment faire face à ces ingérences ? Quelle réponse apporter à ces hostilités ? Sommes-nous, au fond, déjà en guerre ?

Pour en parler, Théophile Cossa reçoit Arnaud Mercier, docteur en sciences politiques et professeur en information et communication à l’Université Panthéon-Assas, responsable scientifique du projet européen De Facto de lutte contre la désinformation.

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Université Panthéon-Assas - Fabrice d'Almeida : direction éditoriale ; Emmanuelle Bednarek : direction de la communication.

Musique(s) : Universal Production Music France.

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En France si le sujet reste toujours aussi clivant, le débat, lui, revient inlassablement aux grés des assouplissements chez nos voisins européens, comme l’Allemagne et le Luxembourg qui ont sauté le pas il y a peu. Ou lorsque l’on constate, avec effroi, la montée en puissance extrêmement violente et diffuse du trafic de stupéfiant…

La France est le premier consommateur européen de cannabis ! Pour autant est-il souhaitable de lever les interdictions ?

Théophile Cossa en parle avec avec Diana Villegas, maîtresse de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’Université Panthéon-Assas et Marie Jauffret-Roustide, sociologue et chercheuse à l'Inserm, membre du comité scientifique de l'Observatoire européen des drogues et toxicomanies.

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